Les céréales en Île-de-France

Région historiquement meunière, l’Île-de-France est réputée pour ses blés tendres à haute teneur en protéines et les céréales y constituent un pôle d’attraction favorisant l’implantation d’activités agroalimentaires variées. La filière céréalière francilienne emploie, à elle seule, 73 000 personnes. 

Chiffres-clés de la région Île-de-France

  • 3M de tonnes

    de céréales produites (blé, maïs, orges)

  • 2,1 milliards €

    de valeur ajoutée

  • 73 000 emplois

    dans la filière céréalière

Les autres chiffres de la culture céréalière de la région 

  • 62 % de la surface agricole utile consacrés aux céréales (364 000 ha)
  • 4 400 exploitations agricoles dont 3 000 produisant des céréales
  • La meunerie de la région fournit 14 % de la production nationale
  • 1 milliard de baguettes vendues dans la région
  • 82 % des Franciliens considèrent que les acteurs de la filière céréalière ont un rôle majeur l'économie de la région*

* Source : ViaVoice-Intercéréales, 2020 

  • Vignette production Ile de France
    Ⓒ Intercéréales

    Réparties sur 364 000 ha,  les cultures céréalières couvrent à elles seules 62% de la surface agricole utile d’Île-de-France, soit près d’un tiers du territoire régional. On y recense 4 400 exploitations agricoles, dont la
    plupart (3000) cultivent des céréales.

    Bénéficiant de terres fertiles et de conditions climatiques privilégiées, l’Île-de-France délivre une production céréalière de qualité, principalement orientée vers le blé tendre qui représente 60% de la récolte, soit 1,8 million de tonnes 
    (1ère région pour son rendement en blé, à égalité avec les 
    Hauts-de-France). On y cultive également de l’orge (0,6 Mt), du maïs (0,4 Mt).
     

    Au service des paysages et de l'environnement

    En Île-de-France, il existe 4 parcs naturels régionaux couvrant 18% de la superficie du territoire et 2 parcs en projet. Plus de 300 000 Franciliens habitent dans ces parcs naturels. L’agriculture joue également un rôle important dans le maintien des équilibres urbains et ruraux, dans la préservation des sols et des paysages, dans le respect de la biodiversité et la réduction des gaz à effet de serre. 
    L’agriculture et la forêt sont les seuls secteurs économiques qui captent plus de CO2 qu’ils n’en émettent. Chaque année, les céréales cultivées en Île-de-France captent 7,4 Mt eq CO2.*, soit plus de l’équivalent des émissions du secteur de la combustion dans les industries de l’énergie et de la transformation de l’énergie.
    * Solde net incluant les quantités de CO2 émises par et pour la culture

    Parallèlement, les agriculteurs céréaliers multiplient les initiatives en faveur de la biodiversité et de l’environnement : bandes enherbées le long des cours d’eau, couverts végétaux entre deux cultures, outils de pilotage des cultures visant à réduire les apports de fertilisants et de produits de protection des plantes (systèmes d’information, télédétection et guidage par satellite, drones et robots agricoles…).

    La part des surfaces céréalières cultivées en mode biologique progresse constamment. En trois ans, les surfaces engagées en bio ont progressé de 56 %, passant de 11 000 ha en 2018 à pratiquement 25 000 ha en 2021 (certifié + en conversion). Cela représente une évolution de 48% des surfaces engagées en bio. 

  • Vignette collecte Ile de France
    Ⓒ Intercéréales

    Située au carrefour de grands territoires agricoles (Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France), l’Île-de-France joue résolument la carte des synergies interrégionales. 

    Pour répondre à l’importance des volumes de la production céréalière (3 Mt), les activités de collecte et de stockage mobilisent des professionnels, issus du secteur coopératif ou du négoce privé. Outre les acteurs franciliens, elle s’appuie pour bonne part sur le réseau de collecte des régions limitrophes. 

    Enfin, la collecte et la commercialisation bénéficient pleinement de la densité et de la convergence des infrastructures de transport régionales : réseau routier, réseau ferroviaire, voies navigables, aéroports.... 

    La qualité, enjeu de toute la filière

    Les collecteurs jouent un rôle clé dans la dynamique qualité qui signe la production céréalière francilienne. La qualité des grains fait l’objet d’une attention particulière afin de répondre aux plus hauts standards exigés par les transformateurs, tant au niveau local que sur les marchés à l’exportation. 

    À travers leur capacité de conseil et d’expertise auprès des agriculteurs (choix des variétés et des semences, pratiques culturales, réponse aux demandes du marché…), les organismes stockeurs contribuent à renforcer les liens techniques et économiques entre les producteurs de céréales et le monde industriel. 

  • Vignette transformation Ile de France
    Ⓒ Intercéréales

    Le dynamisme de la filière céréalière régionale profite à toute l’Île-de-France. La production de blé tendre, spécificité de la région, a favorisé depuis longtemps le développement d’un tissu d’activités autour de la première et de la seconde transformation. 

    Avec 14 % de la production française de farine, la meunerie francilienne se positionne au premier rang national. 11 moulins sont établis dans la région, dont plusieurs leaders nationaux et internationaux. Un tiers (31%) de cette production va ensuite dans les autres régions françaises. Par ailleurs, l’Île-de-France bénéficie d’un secteur performant en fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche avec plusieurs sites de production. 

    Le réseau de boulangeries artisanales totalise, quant à lui, plus de 4 400 points de vente (29 310 emplois), qui distribuent un milliard de baguettes chaque année.

    La région compte également d’autres entreprises de transformation de céréales : 139 brasseries, 1 semoulerie, 1 usine de fabrication de pâtes, 5 unités de fabrication de céréales pour petit déjeuner et 20 de biscuiterie-snacking, 5 fabricants d’aliments pour animaux, et 1 unité de fabrication de Buns.

    Un terroir de spécialités

    L’identité francilienne est profondément marquée par la boulangerie, et plus particulièrement par son icône reconnue au-delà des frontières : la baguette. 

    Chaque année, un milliard de baguettes sont vendues en Île-de-France.Témoignant de l’attachement des consommateurs à ce produit, Paris est une des villes les plus engagées dans la célébration de la Fête du pain, avec notamment une manifestation phare qui rassemble chaque année 250 000 personnes. Elles peuvent y découvrir tout le savoir-faire de leurs artisans boulangers pendant les 10 jours de l’événement.

    Outre le pain, l’Île-de-France est un terroir de spécialités boulangères où les croissants, brioches et autres chouquettes régalent les habitants et les touristes. Les acteurs de la filière céréalière francilienne s’attachent à renforcer les liens entre activités agricoles et industrielles avec la volonté de proposer une offre alimentaire de qualité, et adaptée aux multiples attentes des consommateurs. 1 490 produits agricoles franciliens, soit 395 producteurs, bénéficient ainsi de la marque  « Produit en Île-de-France », créée par le conseil régional et portée par son organisme associé « Île-de-France Terre de saveurs » ; elle permet de donner une meilleure visibilité aux différents produits agricoles et alimentaires.

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